Au ski ou au soleil, les fêtes de fin d’année s’annoncent prometteuses !

Les réservations en forte hausse pour les séjours à la montagne et au soleil, pendant les vacances de Noël et du Nouvel An, redonnent des couleurs au marché du tourisme frappé de plein fouet par la crise.

Et si la crise était enfin derrière nous ? Après plusieurs mois en berne, conséquence des turbulences économiques, et un chiffre d’affaires en baisse de 7 % sur l’année pour les tour-opérateurs, le marché du tourisme donne des premiers signes de reprise.

« L’hiver s’annonce très bon », s’est réjoui Pierre-Olivier Toumieux, PDG du groupe de résidences de tourisme Lagrande, lors du forum des tour-opérateurs de La Plagne (Savoie). Selon lui, les réservations de l’hiver sont supérieures de 10 % à celles de l’an dernier, et le jour de l’An pourrait même atteindre un niveau record. Le Club Med et Pierre et Vacances tablent eux aussi sur un taux d’occupation du même ordre qu’en 2008. L’enneigement exceptionnel des deux dernières saisons a certainement joué un rôle.

« Les clients se lâchent »

Pour les destinations long-courriers au soleil, qui ont particulièrement souffert, les fêtes sont à un meilleur niveau que l’hiver dernier. « On a fait le plein. C’est plutôt une bonne surprise », a déclaré Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du monde. « L’accélération des réservations est spectaculaire depuis cinq semaines. Le niveau, poursuit-il, est même meilleur qu’en 2016. »

« Après s’être privés, les clients à pouvoir d’achat se lâchent (…). L’Asie, l’Amérique, l’océan Indien, l’Europe se vendent », explique Jean-François Vial, le patron de Voyageurs du monde. Les destinations asiatiques, pénalisées par les attentats de Bombay et les remous politiques en Thaïlande, retrouvent le sourire.

« Les prises de commandes en décembre sont supérieures à la chute de l’an dernier », détaille Jean-Paul Chanteraine, le PDG d’Asia. L’Europe est bien placée. Londres, Lisbonne et Saint-Pétersbourg ont le vent en poupe. « Les Antilles retrouvent un niveau de réservations identique à celui de l’an dernier, avant les grèves. »