Le risque fait partie intégrante de toute activité humaine. Mais certaines activités, de par les moyens qu’elles utilisent, comportent un taux de risque plus élevé que d’autres. Certains secteurs comme la chimie, le pétrole ou les mines sont exposés en permanence au risque d’explosion. Ce risque, qu’il soit connu ou non, peut cependant être maîtrisé.
Les facteurs qui constituent des risques d’explosion en entreprise
L’utilisation d’une catégorie de matériel peut prédisposer une structure à subir une explosion. Dans le BTP par exemple, le chalumeau, la disqueuse ou la machine à moteur sont des équipements assez sensibles. Un usage inapproprié peut déclencher une chaleur suffisante pour provoquer un incendie. Ce sont cependant des outils indispensables dans ce secteur d’activité, d’où l’intérêt de les utiliser avec prudence.
La manipulation régulière des produits chimiques constitue également un risque d’envergure. Certains de ces produits tels que les pulvérulents, les colles, les peintures ou les solvants ont un potentiel d’explosivité non négligeable. Elles contiennent des gaz et matières inflammables qui réagissent violemment aux sources de chaleur. On peut aussi mentionner les travaux d’étanchéité qui impliquent le recours au gaz propane ou ceux qui nécessitent l’acétylène à l’instar de la soudure.
Une explosion survient à la suite de la concentration dans un espace clos de composés organiques volatils. L’incendie quant à lui émane du contact entre une source de chaleur et du matériau combustible. Les lieux mal ventilés où sont stockés ces produits inflammables sont les plus susceptibles d’être exposés à une explosion. Les conséquences sont la plupart du temps considérables et concernent aussi bien les hommes que les équipements. C’est d’ailleurs pourquoi la réglementation est très regardante sur les activités qui comportent de tels risques.
Des mesures strictes à prendre pour les environnements soumis aux ATEX
La réglementation ATEX est contenue dans les directives 1999/92/CE et 94/9/CE dont l’application est obligatoire depuis 2003. La première directive est relative aux exigences minimales requises pour garantir la sécurité des travailleurs. La seconde concerne la commercialisation des équipements destinés aux environnements ATEX. La procédure de prévention de ces risques obéit à une démarche stricte.
La recherche, suivie de la mise en place des mesures de prévention et de protection, est un enjeu capital de cette démarche. Il s’agit d’empêcher la formation d’ATEX ou d’éviter leur inflammation si elles se forment malgré tout. L’implantation d’un système de climatisation ATEX constitue dans cette perspective une solution de premier calibre. Il est indiqué non seulement pour protéger la santé des employés, mais aussi pour assurer leur sécurité et leur bien-être.
L’action d’un climatiseur ATEX s’étend sur un éventail très large. C’est un système de refroidissement qui aide à contrôler une réaction chimique ou une montée de température causée par la compression de gaz. Ce dispositif garantit en plus une sécurisation à la suite d’un dépassement des seuils arrêtés pour des besoins de sécurité. L’utilisation d’équipements certifiés ATEX est une norme imposée par les directives en la matière. Ils ont la caractéristique d’être antidéflagrants et sont adaptés pour les atmosphères potentiellement explosives.